XXXXXXX(2015)

This video was created in 2015 as an answer to invitation of Lisa Alexander/ BIOS (Athens)  for Love Letters to a (Post-)Europe,  a curated event of short works performed in the context of a rapidly changing Europe and in a city whose country was and still is bearing the brunt of austerity.
In the Greek language there are more than four words for Love. Five years ago Europe entered a deep crisis indicating something that ran a lot deeper still, ‘a crisis of social imagination’ in which economic dogma had ‘taken hold of public discourse’ according to Berardi. This also marked the start of Europe’s uprising by its people: the encampments in Madrid, Athens, Rome, London and beyond. The body’s presence in public squares confirmed something infinite and unquantifiable to a global system. Now we seem to have come full circle and economic dogma is being used to inflict regime change. There has been a lot of debate on what has been enacted in the name of Europe over the last few months.

Artists’ participation was an expression of solidarity with Greece. Everyone involved was covering his/her own expenses and Athens-based artists are hosting visiting artists. All the artists donated a percentage of the box office to Solidarity for All – a charity working in both a practical and informational way with all those facing the consequences of precarity in Greece – be the citizens, immigrants or refugees.

Cette vidéo a été créée en 2015 en réponse à l’invitation de Lisa Alexander/ BIOS, Athènes, pour Love Letters to a (Post-)Europe, un événement présentant de courts travaux, performés dans le contexte d’une Europe mouvante et dans une ville dont le pays devait encore faire face à l’austérité.

Dans la langue grecque, il existe plus de quatre mots pour dire ‘Love’. Il y a cinq ans, l’Europe a été frappée par une crise profonde qui a fait rejaillir quelque chose de bien plus profond encore, “une crise de l’imagination sociale” dans laquelle le dogme économique s’était “emparé du discours public” selon Berardi. Cette crise a aussi marqué le début des soulèvements des peuples européens : les rassemblements de Madrid, Athènes, Rome, Londres et au-delà. La présence de ces individus sur les places publiques a confirmé que quelque chose se jouait de façon infinie et inquantifiable dans notre système global. À présent il semble que nous soyons revenus au point de départ et que le dogme économique a été utilisé pour imposer un changement de régime. Il y a eu de nombreux débats sur ce qui a été mis en place ces derniers mois, au nom de l’Europe.

Les prises d’initiatives de la part des artistes ont été l’expression de leur solidarité envers la Grèce. Chaque artiste participant couvrait ses propres dépenses tandis que les artistes basés à Athènes accueillaient des artistes visiteurs. Tous les artistes ont donné un pourcentage des recettes de billetterie à Solidarity for All – une association travaillant à la fois sur les plans concrets et informatifs tout en faisant face aux conséquences de la précarité en Grèce – à destination des citoyens, des migrants ou des réfugiés.